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Oudot Roland
(1897-1981)

Eglise d'Opio (Provence)
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Description

Huile sur toile

46 cm x 65 cm

En parfait état

Cadre d'origine offert (à prendre sur place)

Ce tableau a été acheté 13'000 francs suisses à Genève le 16 octobre 1973.

Ref: 601-EEG

 

Village d'Opio

Village provençal situé à 31 km de Nice, 8 km de Grasse et 18 km de Cannes.

Dans un site "protégé", au milieu d'une merveilleuse nature méditerranéenne - oliviers, pins, chênes-lièges, arbousiers, bruyères - se dresse le minuscule village perché d'Opio.

Grâce à un microclimat exceptionnel, on y cultive les roses et le jasmin pour l'industrie grassoise de la parfumerie, tandis que l'oliveraie de la Grande Bastide, une des plus vaste du département, produit une délicieuse huile d'olive que vous irez chercher au Moulin d'Opio, un des rares moulins encore en fonction de la région : il date du 15ème siècle !

Avec un nom qui vient de oppidum (place forte en latin), Opio a une longue histoire: Seigneurie de l'évêché de Grasse jusqu'à la Révolution, le village possède également plusieurs vestiges de l'époque romaine, dont une belle tête de femme en marbre actuellement exposée au musée de Grasse.

 

Roland Oudot (1897-1981)

Peintre et lithographe français né à Paris. Il réalisa également des gravures, des peintures murales, des décors de théâtre et des illustrations de livres. .

Roland Oudot est élève à l'École nationale supérieure des arts décoratifs (où il sera plus tard lui-même enseignant), de 1912 à 1915, dans l'atelier d'Eugène Edouard Morand.

Il devient en 1915 l'assistant de Léon Bakst pour les Ballets russes (jusqu'à la mort de ce dernier en 1923), et c'est Bakst qui lui révèle la peinture de Paul Cézanne, Pierre Bonnard et Édouard Vuillard, les deux premiers appelés à exercer sur lui une influence durable. Simultanément cependant, il est en 1919-1920 designer en meubles et en tissus pour Louis Süe et André Mare.

Influencé par la modernité picturale du début du xxe siècle, des fauves et des cubistes en particulier, son œuvre évolue vers un style empreint de la tradition française du paysage, marquée par la figure de Jean-Baptiste Camille Corot.

Roland Oudot fait partie du groupe des peintres de la réalité poétique composé de sept autres artistes (Maurice Brianchon, Raymond Legueult (se liant d'amitié dès 1918 avec ces deux premiers qui seront ses deux co-exposants au Salon d'automne de 1919), Christian Caillard, Jules Cavaillès, Roger Limouse, André Planson et Kostia Terechkovitch). Pour René Huyghe, ils sont alors « ceux qui ne veulent pas renoncer à plaire, ce don méprisé par le XXe siècle, par le sujet et les apparences, comme jadis, mais aussi par la libération des couleurs, ce don du présent ».

Il a été membre de la Société des peintres-graveurs français.

Roland Oudot, « dont tous les amis enviaient l'équilibre et la sérénité » est inhumé à Honfleur, au cimetière de Vasouy.

 

Exposition Roland Oudot au Musée des Beaux-Arts de Neuchâtel (*)

Rien, peut-être, ne paraît plus simple qu'un tableau de Roland Oudot, parce qu'il impose d'emblée son évidence. Mais ni cette évidence, ni cette simplicité ne vont d'elles-mêmes, comme si elles étaient des grâces données que le peintre n'aurait qu'à exploiter en toute quiétude.

Oudot aime, il est vrai, à se présenter en âme candide, et je ne dis pas qu'il se déguise derrière cette pureté, cette naïveté, cette gravité aussi; je dis seulement que ces qualités ne peuvent pas être considérées comme l'expression spontanée, immédiate et facile d'un tempérament, et que la mesure de Roland Oudot n'a pu s'acquérir que grâce à une volonté très attentive, qui devait concilier des tendances contraires.

Après des débuts - vers 1920 - qui évoquent un peu La Fresnaye, le style se précise, s'affirme, s'approfondit, en une quête progressive de l'équilibre. Mais je dis bien de l'équilibre, et non simplement d'une pondération qui resterait inerte; de l'équilibre parce qu'un équilibre implique une opposition, et qu'il résout cette opposition, mais qu'il ne la supprime pas. Je ne veux pas dramatiser l'oeuvre ni l'esprit de Roland Oudot, leur prêter une espèce de pathétique que sa réserve même refuserait; mais la richesse qu'il exprime et qu'il communique, sa gravité aussi, n'ont pas, je crois, d'autre source que la présence en lui de contrastes à manifester mais à concilier dans l'unité du tableau. Un tableau à créer, à animer, c'est pour lui une aventure sans cesse renouvelée. Et sa force réside dans cette tension - résolue, mais présente - entre les goûts et les tendances, les besoins et les refus qui le composent lui-même, comme entre les éléments qui composent le tableau.

(*) Daniel Vouga - revue neuchâteloise, No 23 - été 1963

 

 

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