GALERIE DES ANNONCIADES 18 rue du 23 Juin (près de la porte St-Pierre, côté Est de la cité médiévale) SWITZERLAND - 2882 SAINT-URSANNE 079.153.91.91
Ouvertures : Vendredi, samedi, dimanche 14h-18h et sur rendez-vous
Responsable de la galerie Jean-Luc Barbier musicien (swiss-jazz.ch), co-fondateur de l'AMR (Genève)
Forte d'une expérience dans le domaine de la vente de tableaux depuis 1986, la Galerie des Annonciades présente toute l'année des expositions de peintre figuratifs ou non-figuratifs ainsi que des oeuvres reçues en dépôt-vente. La Galerie des Annonciades est située à l'entrée de la cité médiévale de Saint-Ursanne. Saint-Ursanne est une cité de 700 habitants située dans un écrin de calme et de spiritualité au bord du Doubs à deux pas de Belfort, Basel/Bâle et de Biel/Bienne avec un accès direct par autoroute. L'entrée est libre à toutes nos expositions. N'hésitez pas de nous indiquer le tableau que vous aimeriez voir à St-Ursanne, car nos tableaux ne sont pas tous stockés sur place. Une telle demande est bien entendu sans engagement d'achat de votre part. Puisse notre Galerie être le départ d'une découverte de peintres qui osent s'aventurer dans d'autres directions que celles d'un art qui se doit de suivre les modes ou la facilité.
Galya DIDUR Artiste née à Kharkiv (Ukraine)
Oeuvres de Galya Didur en vente sur notre site
Albert LOCCA (1895-1966) Albert Locca était une figure d'artiste extrêmement populaire tant à Neuchâtel qu'à la Chaux-de-Fonds. Il était né dans la Métropole horlogère en 1895, d'un père contre-maître maçon, qu'il perdit à l'âge de 14 ans. Deuxième né d'une famille de huit enfants, il dut très jeune aider les siens. Il devint peintre en bâtiment. Mais le goût de la peinture artistique était en lui et il s'inscrivit aux cours du soir de l'Ecole d'art de Charles L'Eplattenier, où il eut pour maîtres Léon Perrin, William Stauffer. et pour condisciple illustre Le Corbusier. Il y étudia le dessin et la peinture. A ces cours du soir assistait d'ailleurs toute une équipe de solides copains qui faisaient cause commune et. souvent assiette commune : Albert Locca et son frère Guido et les trois frères Barraud : Aimé, Aurèle et François. En 1917, Albert Locca part à Genève avec François Barraud auquel le liait une amitié particulièrement solide (François Barraud devait mourir à trente-cinq ans) et tous deux travaillent dans la bijouterie (pendentifs et bracelets). On retrouvera d'ailleurs dans la peinture d'Albert Lorca ce goût de la minutie. Quelque dix ans plus tard. Albert Locca revient à la Chaux-de-Fonds, mais la crise économique qui se fait sentir avec acuité voit notre artiste au chômage. Locca s'adonne alors - il dispose de tout son temps par la force des choses - totalement à la peinture, dont il vivra exclusivement désormais. En 1938, Albert Locca descend s'établir à Neuchâtel, séduit par les paysages des rives du lac. C'est en 1950 seulement qu'il découvrira son pays d'origine au cours d'un séjour à Venise. Pourtant Locca connaissait déjà le Midi et sa lumière par plusieurs séjours précédents qu'il fit dans le sud de la France. On peut dire qu'Albert Locca a exposé dans toutes les manifestations nationales des P.S.A.S (Peintres, Sculpteurs et Architectes Suisses). Avant la guerre, il exposa à Pontarlier puis à Paris, en 1934, puis au Salon des artistes français, où ses grands portraits de femmes, sa spécialité d'alors, connurent un vif succès. Pendant de nombreuses années, il eut à cœur de présenter ses œuvres au moins une fois l'an à Neuchâtel et à la Chaux-de-Fonds. De très nombreux Neuchâtelois se souviennent de ces expositions eu plein air, dans la cour de l'hôtel communal, où les deux frères Locca présentaient leurs oeuvres. Ou encore de ces salles artistiques du Comptoir, qui ne se concevait pas sans de nombreuses toiles signées Locca. Admirateur des peintres italiens de la Renaissance et de Hodler, Albert Locca était un peintre au dessin précis, rigoureux dont les oeuvres honorent de nombreux salons Neuchâtelois. Albert Locca laisse un fils de 26 ans, Jimmy, peintre également mais de tendance très différente de celle de son père. L. (article paru en 1966) Oeuvres d'Albert Locca en vente sur notre site
Guido LOCCA (1901-1969)
Hier matin, un passant qui cheminait à la rue de l'Ecluse s'est soudain affaissé, victime d'une crise cardiaque. Ce passant était l'artiste-peintre Guide Lucca, âgé de 68 ans. Il quitte ce monde quelques années après son frère Albert Locca, peintre lui aussi, mort en octobre 1966, à l'âge de 71 ans, à la suite d'une longue maladie. Originaire de Vercelli, en Italie du nord, Guido Locca était né à la Chaux-de-Fonds. Avec son frère, il fut tout d'abord peintre en bâtiment, suivant simultanément, chaque soir, les fameux cours de L'Eplatennier en compagnie des Barraud, Humbert, Madeleine Woog et d'autres célébrités de l'école de peinture chaux-de-fonnière. C'est durant la crise des années trente que Guido et son frère décidèrent de se consacrer exclusivement à la peinture artistique. Ce fut le début d'une belle carrière qui se poursuivit à Neuchâtel, ou Guido s'installa définitivement, cinq ans après son frère. Membre de la Société des peintres, sculpteurs et architectes de Suisse, Guide Locca, toujours en compagnie d'Albert, participa à de nombreuses expositions dans tout le pays et notamment à la Chaux-de-Fonds, au Musée des beaux-arts. Ses oeuvres sont disséminées dans des collections particulières, dans des musées, dans des bureaux de l'Etat neuchâtelois. Guido, moins porté vers le paysage que son frère, a toujours été plus attaché aux natures mortes, genre dans lequel, d'une manière toute figurative, il respectait scrupuleusement les détails. Nul mieux que lui su peindre les fleurs, et les chardons de Guido Locca sont célèbres. Tout d'abord fidèle à l'école chaux-de-fonnière, il éclaira de plus en plus ses toiles, les parant de couleurs chaudes. Ce visage bien connu de Neuchâtel, cet homme à la solide carrure et à la santé inébranlable, que l'on aimait pour sa jovialité, son humour de pince-sans-rire, était un amoureux inconditionnel du lac. Chaque matin, ou à peu près, de l'aube à midi, il se faisait pêcheur de truites, de perches, de palées et autres espèces. C'était pour lui une joie quotidienne.
Oeuvres de Guido Locca en vente sur notre site
VENTE DE VOS TABLEAUX (successions, héritages, donations) La Galerie des Annonciades met en garde les propriétaires de tableaux ainsi que les artistes souhaitant vendre leurs œuvres via des maisons de ventes aux enchères. Bien que la plupart de ces maisons peuvent revendiquer des réussites extraordinaires n’oublions pas qu’elles participent à la destruction des galeries en proposant des œuvres à des prix fixés au plus bas pour attirer le chaland et surtout pour s’assurer de faire le plus de chiffre d’affaire. Une telle attitude est loin de celle des galeries qui se fendent en deux (ou plus…) pour valoriser et faire connaître des artistes. « Une galerie reste l’endroit où l’on peut vraiment bien montrer les artistes. Je ne vois pas trop quel modèle pourrait la remplacer. » Dixit Gaëlle Choisne Un peu comme les super-marchés ont contribué à la fermeture des magasins de proximité, les maisons de ventes aux enchères contribuent pour une large part à la fermeture des galeries. Rien qu’en Suisse plus d’une vingtaine de galeries ont fermé en 2019. Aussi 1000 clients qui versent 100 francs - et parfois bien plus - pour avoir une image de leurs tableaux dans le catalogue des ventes est assez surprenant lorsque l’on connait les prix de l’imprimerie, ne serait-ce qu’en Slovénie ! La multiplication des maisons de vente aux enchères a résulté du fait qu'environ 60% des tableaux qui leurs sont confiés partent à des prix cassés avec bien souvent 30% d’invendus qui deviennent "des tableaux grillés"que plus personne ne veut ! Les frais vendeur & les frais acheteur Si un tableau est vendu 10'000 francs lors d'une vente aux enchères l'acheteur doit payer généralement 12'000 francs à la maison de vente (les 2'000 francs ajoutés sont les échutes. Ce sont les frais de la maison de vente, sa commission ainsi que la T.V.A.). Il y a également une commission que doit payer le vendeur sur le prix de 10'000 (environ 20 à 25 %) Au final le vendeur ne recevra que la somme de 8000 francs, ce qui fait une commission de 40% à 45% pour la maison de vente ! Plus gravissime ... Le prix de réserve est généralement plus bas que l'estimation et ne fait pas toujours l'objet d'un contrat signé. Ce prix de réserve est même parfois revu à la baisse quelques jours avant la vente et cela sous divers prétextes.... Vos tableaux peuvent alors partir pour trois fois rien ! A la galerie des Annonciades nous proposons vos tableaux a des prix fixés, non bradés, et prenons le temps de montrer et expliquer la qualité de chacun de vos tableaux. Faites-en l’expérience.
NOTRE CONTRAT DE DÉPÔT EN VUE DE LA VENTE
- Le dépôt vente des tableaux se fait pour une durée minimum d'une année. - Les prix de vente et d'achat des tableaux sont fixés d'un commun accord et font l'objet d'un contrat de mandat. - Les prix de vente sont indiqués sur le site. - La mention "prix sur demande" signifie que leurs propriétaires sont prêts à en négocier le prix et qu'ils attendent une offre de votre part. - La publicité est à la charge de la galerie qui s'engage à mettre en vente les oeuvres de la manière qu'elle juge la plus utile et cela à ses frais. - Les frais de livraisons ne sont pas inclus dans les prix indiqués.
Confidentialité / Conditions d'utilisation des données - Afin de protéger vos données, toutes les informations que vous nous communiquez (vos coordonnées, votre carte de crédit, etc) sont chiffrées et protégées par un certificat SSL. - Les noms des propriétaires et acheteurs des œuvres ne sont pas communiqués à des tiers. - Les adresses et numéros de téléphones indiqués via notre page de contact ne sont pas communiqués à des tiers.
Etat des tableaux mis en vente - Les œuvres indiquées « en parfait état » sont des œuvres quasi sans défauts dus au temps ou sont des oeuvres récentes. - Les œuvres indiquées « en bon état » ont une usure normale (quelques couleurs sont éventuellement passées, quelques teintes ont légèrement perdu de leur vivacité). - Les cadres ne sont pas facturés et sont livrés en l'état.
La peinture, cristal du réel Un article de Jacques Geninasca / Revue neuchâteloise numéro 13, hiver 1960 (pdf) Jacques Geninasca, (1930-2010) est un linguiste sémioticien suisse connu pour ses études sur Gérard de Nerval. Co-fondateur en 1969 de l'Association internationale de sémiotique avec Greimas, Lévi-Strauss, Jakobson, Benveniste et Julia Kristeva.
Comment acheter un tableau En 1897, le marchand Ambroise Vollard inaugurait une nouvelle galerie en exposant un illustre inconnu du nom de Vincent Van Gogh. Il eut peu de visiteur; à l'exception d'un jeune homme qui revint souvent, puis disparut soudain pendant une semaine. Et d'expliquer son absence, à son retour, par la naissance d'une petite fille qu'il songeait à pourvoir d'une dot avec des oeuvres d'art qui prendraient de la valeur au fil du temps. Le jeune père aurait bien aimé offrir à son enfant «Champ de coquelicots» qui lui plaisait beaucoup, mais son cousin, professeur de dessin de la Ville de Paris, lui conseilla d'acheter, pour près du double du prix qu'il eût payé le Van Gogh, une aquarelle de Détaille, artiste, à l'époque, dans l'air du temps. On ne peut s'empêcher de penser que si ce père attentionné s'était simplement fié à son amour de la peinture, plutôt qu'au conseil d'un «spécialiste», il eut fait de sa fille, une riche héritière. La morale de cette histoire, aurait dit Monsieur de La Fontaine, est qu'il ne faut jamais renoncer à acquérir l'oeuvre vers laquelle nous porte notre coeur. Quitte à passer pour quelqu'un qui n'est pas de son temps.
Les Annonciades, entre création et patrimoine * Les lieux d'exposition ont chacun leur ligne artistique. Chez Jean-Luc Barbier, la peinture figurative et les artistes d'ici sont à l'honneur. Mais le maître des lieux garde l'oeil et l'esprit ouverts. De la musique au dessin C'est une longue histoire qui précède la création de la Galerie des Annonciades. Car Jean-Luc Barbier, musicien de jazz de formation, s'intéresse aux arts visuels depuis plusieurs décennies. Cet intérêt le conduira à prendre des cours de dessin et de peinture à Paris dans les années 1980, avant d'en donner à son tour. «J'avais des ateliers à Zurich, Genève, Lausanne, Sion et Neuchâtel», se souvient-il. Valoriser des fonds d'ateliers Outre la création contemporaine, Jean-Luc Barbier se préoccupe également de «la survie des tableaux»: il recueille et valorise les fonds d'ateliers de peintres décédés, souvent à la demande des familles. Guy Lamy, Polper, Fritz Boegli, Francis Roulin, Georges Trincot... Il est ainsi dépositaire des oeuvres d'une dizaine d'artistes, souvent jurassiens ou neuchâtelois, dont les toiles sont en vente sur son site internet, ce qui lui vaut d'avoir des clients dans le monde entier. Mais sa fierté et son bonheur sont ailleurs : «C'est quand, à la fin d'une exposition, on va apporter un tableau chez le client et que, comme ça m'est arrivé dernièrement chez un jeune couple qui avait acheté une toile de Sylvère Rebetez il semblait destiné à l'endroit choisi pour l'accrocher. On voit alors qu'il va prendre vie.» Un amoureux de l’art, on vous le disait. * Claire Jeannerat, extrait d’un article paru dans le Journal l’Ajoie du 24 janvier 2019
BIENVENUE À ST-URSANNE St-Ursanne - Pont St-Jean et statue de St-Jean Népomucène St-Ursanne - cité médiévale au coeur du Jura - © photos by Jean-Luc Barbier |