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Léon Perrin

(1886-1978)

Sculpteur et dessinateur neuchâtelois

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Léon Perrin (1886-1978)

Sculpteur. Né le 19 novembre 1886 au Locle, mort le 29 septembre 1978 à Montézillon.

Il étudie la gravure à l'Ecole d'art de La Chaux-de-Fonds de 1900 à 1904 pour suivre ensuite le Cours supérieur de Charles L'Eplattenier.

Il effectue des voyages d'études à Florence en 1907, à Budapest et à Vienne en 1908. Il fréquente l'Ecole des arts décoratifs de Paris en 1908-1909.

En 1909, Perrin fonde avec Georges Aubert et Charles-Edouard Jeanneret les Ateliers d'art réunis.

Il enseigne de 1911 à 1914 à la Nouvelle section de l'Ecole d'art de La Chauxde-Fonds et, par la suite, à l'École d'art et au Gymnase de la ville.

Perrin a sculpté un grand nombre de bustes, de bas-reliefs, de nus féminins, d'oeuvres d'art funéraires et quelques ceuvres monumentales, notamment le monument dédié à Léopold Robert à La Chaux-de-Fonds et celui des Girardet au Locle.

Au château de Métiers (NE), une fondation portant son nom dirige un petit musée.

 

Bibliographie:

Maurice Jeanneret, Léon Perrin, sculpteur, Neuchâtel, La Baconnière, 1949.

 

Oeuvres de Léon Perrin sur notre site 

 


 

Sur les traces de Léon Perrin

par Catherine Favre

L'EXPRESS - L'IMPARTIAL - Mardi 7 juin 2016

Léon Perrin dans son atelier en 1960

 
Mais où donc se sont envolés Pégase et ses lascives Amazones ? En pierre de Comblanchien, cette très belle pièce aux courbes caressantes est due à Léon Perrin. Une photo des années 1990 atteste de sa présence au milieu d'herbes folles dans le jardin de la Maison blanche, villa construite par Le Corbusier pour ses parents au chemin de Pouillerel 12. Le maître des lieux de l'époque, Me Jacques Cornu, avait reçu cette oeuvre en 1953 en cadeau du Syndicat patronal des producteurs de la montre. Depuis ? Mystère ! Ni la fille de Jacques Cornu, ni les propriétaires successifs, dont l'Association Maison blanche, n'en savent davantage.

 

Recherche d'oeuvres d'art

C'est là l'une des oeuvres qu'Anouk Hellmann, conservatrice de la Fondation Léon Perrin, espère voir ressurgir par un de ces miracles propres aux cheminements hasardeux des objets d'art. Auteure d'un ouvrage monographique, l'historienne de l'art travaille à l'inventaire de ce patrimoine: quelque 2300 oeuvres graphiques, 320 sculptures en pierre, terre, bronze, plâtre, 42 carnets de croquis. Catalogue qui pourrait être encore enrichi des pièces non localisées.

Perrin monumental

Léon Perrin fait partie du paysage. Au Locle: le monument aux Girardet, les décorations sculptées de l'Hôtel de ville, c'est lui.

A La Chaux-de-Fonds: l'hommage à Léopold Robert, la fontaine et les bas-reliefs de l'ancienne Chambre suisse d'horlogerie, le Monument aux écoles, aussi. Toute une époque et une oeuvre à redécouvrir car l'artiste excellait aussi dans les bustes, le dessin.

Anouk Hellmann: «Il avait deux passions: la matière et l'âme humaine. Fin psychologue, il avait étudié l'ostéologie pour capter l'expression de ses modèles dans ses bustes remarquables. Il a fait des milliers de croquis, ramené de superbes aquarelles de ses voyages, dessiné des décors et costumes de théâtre.»

Léon Perrin et ses étudiants vers 1935-1940

Né au Locle en 1886 dans une famille de 11 enfants, tailleur de pierre de son premier métier, le Pedzou comme l'appelait affectueusement Charles L'Eplattenier, entre à l'Ecole d'art de La Chaux-de-Fonds en 1900 et n'en sort que 57 ans plus tard: élève tout d'abord (gravure, sculpture, décoration), puis professeur dès 1910.

Il fera partie des dissidents à l'origine de la Nouvelle Section créée avec fracas en 1911 par Charles L'Eplattenier et ses élèves Charles-Edouard Jeanneret (futur Le Corbusier), Georges Aubert. Mais contrairement à ses amis, lui, continue à dispenser ses cours de modelage à l'Ecole d'art avec, en plus dès 1929, un pensum de professeur de dessin au Gymnase. C'est dire si ce pédagogue chevronné a marqué des générations et suscité bien des vocations, parmi les-quelles Mathys, Queloz, Ramseyer, Evrard, Loewer, Siron.

A contre-courant En amoureux de la matière, il se voulait artisan plutôt qu'artiste, «un titre ronflant souvent usurpé», bougonnait-il. Attaché au classicisme, au figuratif; aux matériaux traditionnels, il faisait sienne la formule d'Henry de Montherlant: «Debout sur le seuil de l'ère nouvelle, je me refuse d'entrer».

L'Art ?, répétait-il, «c'est exprimer l'homme, ses racines, ses instincts. Et la femme ! Et surtout ne pas succomber aux tentations de la mode. J'ai toujours aimé nager contre le courant» («L'Impartial», 24 mars 1970). Et s'il se fit souffler quelques mandats mémorables - le bas-relief du fronton du Musée des beaux-arts de La Chaux-de-Fonds, concours emporté par L'Eplattenier; le Monument de la République au Locle gagné par Queloz (son ancien élève) Léon Perrin n'en garde pas rancune.

Quand l'ombrageux Corbu se brouille avec Anatole Schwob, mandataire de la Villa turque, c'est Perrin qui joue les médiateurs. «Un bon type», sourit Anouk Hellmann. Et il y a tout le respect du monde dans cette exclamation tant l'artiste insufflait aux relations humaines l'harmonie qui irradie de son oeuvre.

 

CHRONIQUE D'UN PATRIMOINE À REDÉCOUVRIR

Le legs: signature en 1960 d'une convention entre Léon Perrin et l'Etat selon laquelle l'artiste, sans descendance, fait don d'une centaine de ses oeuvres destinées à être exposées au château de Métiers. Mais les travaux de restauration du bâtiment s'éternisent et la première exposition n'a lieu que douze ans plus tard.

La fondation: en 1976, le Gouvernement neuchâtelois constitue enfin la Fondation Léon Perrin, une grande joie pour ce dernier, 90 printemps déjà.

La valorisation: en 2004-2005, les collections sont installées à Couvet dans des conditions de conservation plus favorables. Présidée par Thierry Béguin, la fondation nomme au poste de conservateur l'historienne de l'art Anouk Hellmann, auteure déjà d'une monographie sur Charles L'Eplattenier, collaboratrice scientifique de la Ville de La Chaux-de-Fonds pour les festivités Art nouveau 2005-2006, la candidature Unesco et Le Corbusier 2012.

L'anniversaire: publication aux éditions Attinger d'un ouvrage de référence à l'occasion des 40 ans de la fondation. L'unique monographie (partielle) consacrée à l'artiste date de 1949. 

Contact : www.fondation-leonperrin.ch

 

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