Quelques nouveautés et offres

j-feenstza-composition
Feenstza J. (?)
850,00 CHF

Klose (Asssane Ndiaye)
Artiste sénégalais

Composition avec fleurs (1989)
modificateur de prix des variantes :
Prix de base avec taxes
Prix de vente avec réduction
750,00 CHF
Remise
Montant des Taxes
Prix / Kg:
Description du produit

OFFRE: 850Huile sur panneau - 1989

58 cm x 49 cm

En parfait état

Cadre d'origine offert

Ref : 432-C8

 

Asssane Ndiaye alias Klose

Taximan devenu peintre, Klose veut gagner "la guerre" de la reconnaissance

Et pour cause, en dix ans d'activité, Klose n'a encore jamais eu l'opportunité d'exposer ses oeuvres au grand public.

Comme de nombreux artistes sénégalais, parfois de génie, il ne manque pourtant ni de talent ni de productions. C'est tout à fait par hasard que je suis tombé dans la peinture, grâce à un vieux monsieur du nom de Karré Mbaye, qui s'adonnait à cet art dans le quartier de la Médina, explique Klose, qui a son domicile et son atelier de peinture à la rue 6 de ce quartier populaire de Dakar.

Comme le transport ne marchait plus vers la fin des années 90, j'ai décidé de me consacrer à la peinture, à partir des années 2000, dit Asssane Ndiaye, trouvé en pleine activité, dans la cour de sa maison qui lui sert en même temps d'atelier. Klose, son nom d'artiste, lui vient du mot anglais close, pour dire fermé ou renfermé, c'est selon... Une allusion à la situation de quasi enfermement imposée par son cadre de travail. De fait, Klose passe le plus clair de son temps son temps chez lui, figé par l'inspiration qui lui vient de ses tableaux, pendant que le mouvement de ses pinceaux leur donne vie et couleurs.

Des dessins symétriques apparaissent alors sur ses toiles. De loin, on les prendrait pour des traits perpendiculaires à la conquête de courbes. Il s'agit bien de formes humaines, rectifie l'artiste, avant de révéler le nom donné à ces oeuvres du jour : Marchons ensemble, Les jumeaux ou encore Le sage. Pourtant, rien ne prédestinait Klose à devenir un artiste peintre, devenu sa véritable passion. Si ce n'est peut-être son quartier, véritable vivier culturel d'où il tirerait peut-être son inspiration, depuis qu'il a tourné le dos à son taxi. Klose, marié et père de trois enfants, vit ainsi sa passion à travers ses toiles renvoyant à plusieurs thèmes comme la liberté ou la paix, use de couleurs scintillantes dont principalement le jaune. Une couleur assimilée par l'artiste à la lueur de l'espoir.

Le jaune est très présent dans mes tableaux, car il symbolise pour moi la liberté, dit-il d'une voix rauque. Il ne désespère pas, à force de persévérance, de faire valoir son talent encore méconnu du plus grand nombre. Je ne vis que de mes tableaux, et pour cela, je suis obligé de les vendre à vil prix pour subvenir à mes besoin. C'est ma passion. Je ne peux pas m'en passer, mais je garde espoir qu'un jour j'aurai la liberté de me faire valoir, ajoute l'artiste.

Il est de nos jours difficile de nous faire connaître dans le milieu de l'art, insiste-t-il, en parlant au nom de tous les autodidactes comme lui. Les acteurs culturels nous sous-estiment beaucoup, et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle nous n'avons pas encore la chance d'exposer dans les grandes manifestations culturelles. La sueur visible sur toute la surface de son visage révèle son engagement et rend compte du temps que l'artiste consacre à ses tableaux dont des exemplaires pullulent sur l'avenue Peytavin, à Dakar, puisque Klose est le principal fournisseur des commerçants de cette zone.

A part certains commerçants d'ici, il m'arrive d'en vendre à des personnes qui préfèrent les revendre à de meilleurs prix à l'étranger. J'aurais aimé être le fournisseur direct des gros clients, car je sais que mes tableaux valent dix fois plus que les prix auxquels je les vends, souligne Klose, quelque peu impuissant. Alors qu'une partie de la famille discute du beau temps, le peintre se concentre sur ses toiles avec ses pots de peinture. Il n'est diverti par rien du tout, pas même par les cris des enfants qui s'amusent dans la cour. Une étonnante capacité de concentration et de travail qui paie au finish, puisque Klose est capable de produire par dizaines de petits tableaux, à la fin de chacune de ses journées de travail. Je préfère faire de petits tableaux pour pouvoir les écouler plus facilement, mais cela ne veut pas dire que je n'en fais pas de plus grands, précise l'ex-chauffeur de taxi. Il dit garder en mémoire ses futures oeuvres majeures, jusqu'au jour où il pourra les exposer. Je ne veux pas que d'autres artistes copient mes oeuvres, car il faut le dire, il y a une forte concurrence dans notre travail. C'est la guerre.

 

 

Artistes

Recherche dans le shop

Votre Panier

 x 

Panier Vide

Nombre de visiteurs

Aujourd'hui : 129

Hier : 253

Cette semaine 839

Month 382

All 425740