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Lamy Guy
(1914-2000)
1500,00 CHF
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Janebé
(1907-2000)
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Janebé
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Feenstza J. (?)
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Duval Etienne
(1846-1914)

Campagne
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Description du produit

Huile sur toile fin 19ème

23 cm x 39 cm

En bon état

Cadre d'origine offert

Ref: 660-E101-26

 

Etienne Duval (1824-1914)

Artiste peintre, dessinateur genevois

Il se forme auprès de son oncle Rodolphe Töpffer, puis d'Alexandre Calame. 

Voyages en Égypte en 1869, 1874 (avec Auguste Veillon) et 1883. 

Membre de la Commission fédérale des beaux-arts (1888-1892). 

 

La famille Duval depuis le XVIème siècle à Genève

Originaire de Rouen, la famille Duval s’installe à Genève, dont elle obtient la bourgeoisie en 1555. C’est par leur activité dans le domaine de la joaillerie que le goût pour les beaux-arts s'est vraisemblablement manifesté chez certains membres de la famille Duval. En tant que créateurs de bijoux et de joyaux, ils exerçaient le dessin, technique commune à l’artisanat et aux beaux-arts. On relève déjà cet intérêt chez Louis-David Duval, installé à Saint-Pétersbourg depuis le milieu du XVIIIe siècle au service notamment de l’aristocratie et de la famille impériale, qui, dans une lettre adressée à son ami Bernardin de Saint-Pierre en 1787, comparait la peinture et la littérature.

C'est également l’exercice du dessin artisanal qui a sans doute amené Jean-François-André Duval, fils de Louis-David, vers le dessin artistique. Elève d’un peintre de l’Académie des beaux-arts de Saint-Pétersbourg dans le cadre de sa profession de joaillier, il se lance dans les beaux-arts en copiant un antique (le Faune) et des peintures flamandes et hollandaises de sa collection (d’après David Teniers, dessin à la Société des arts de Genève). En 1806, il prend des leçons de peinture à l’huile auprès du peintre genevois François Ferrière. Ses quelques paysages aujourd’hui connus et conservés pour la plupart au Musée d’art et d’histoire de Genève révèlent une influence nordique, mais également celle de son beau-père Wolfgang-Adam Töpffer dans certaines compositions à la manière lisse propre à l’esprit néo-classique.

Des huit enfants de Jean-François-André Duval, l’histoire de l’art n’a retenu qu’Etienne. Après avoir commencé à étudier les sciences à Paris, où il allait admirer les œuvres d’art aux Salons et au Louvre, il se tourne finalement vers la peinture et intègre en 1843 l’atelier du paysagiste Alexandre Calame, un ami de son père.

Relation directe avec la nature

L’œuvre d’Etienne Duval s'inspire d'abord de sa relation directe avec la nature, comme le lui avait enseigné son maître Alexandre Calame, notamment lors d’un voyage que les deux artistes ont effectué en 1844–1845 en Italie. Son fonds d’atelier, qui a constitué l’essentiel de son exposition posthume de 1917, comporte des études et des peintures achevées rappelant les impressions et les souvenirs de diverses contrées, parfois influencées par les paysages de Gustave Courbet (La clairière, Genève, Musée d'art et d'histoire, inv. 1915–58). Le Valais l’inspire à plusieurs reprises, mais ce sont les régions méditerranéennes comme la Provence qui ont le plus retenu son attention. Tout en marchant sur les traces de ses prédécesseurs en Italie, tel Claude Lorrain, Etienne Duval évoque le passé héroïque du Latium dans un style qui rappelle par certains aspects celui de Camille Corot.

Suivant la mode de son temps, Etienne Duval a voyagé au-delà des frontières européennes. De ses trois séjours en Egypte (1869, 1874 et 1883), qui le situent dans la tradition des orientalistes, à l'image d'Eugène Delacroix, Etienne Duval rapporte des paysages illustrant la vie locale (Un campement au désert, 1877, Genève, Musée d'art et d'histoire, inv. 1914–117) et des vues du Nil baignées d’une lumière du soir où naviguent paisiblement des felouques (Vue du Nil, MAH, 1915–69) dans des compositions souvent dépouillées et fortement marquées par des lignes horizontales et géométrisées. D’autres paysages sont parsemés de monuments en ruine (les colosses de Thèbes et de Memnon) faisant allusion à l’antique civilisation. Malgré la participation à quelques expositions internationales (Salons parisiens de 1855 et 1865), c’est surtout à Genève qu’Etienne Duval a connu le succès.

Œuvres: Genève, Musée d'art et d'histoire; Genève, Société des arts; Lausanne; Musée cantonal des beaux-arts; Zurich, Kunsthaus.

Sources: Genève, Bibliothèque de Genève

 

 

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