Châtillon Henri
(1883-1973)
Huile sur toile
Oeuvre datée au dos sur le chassis
46 cm x 66 cm (dimensions du chassis)
En parfait état
Cadre d'origine offert
Oeuvre d'Henri Châtillon en vente sur notre site
Ref: 662-EEG
Henri-Joseph Châtillon (1883-1973)
Peintre, né le 5 avril 1883 à La Chaux-de-Fonds, mort le 21 mai 1973 à Boudry.
Il étudie de 1896 à 1900 à l'Ecole d'art de La Chaux-de-Fonds, puis de 1903 à 1905 à l'Ecole des beaux-arts de Paris dans l'atelier du sculpteur et médailleur Jules Chaplain.
Il effectue par la suite de nombreux voyages en Espagne et en Italie.
Source: Bibliographie: KLS, p. 175.
Le Pouillerel (NE)
Situé au-dessus de La Chaux-de-Fonds, le Gros Crêt à Pouillerel constitue le point culminant du Parc Naturel Régional du Doubs. Il est situé suffisamment haut pour offrir une vue sur les Alpes (depuis les Préalpes de Suisse Centrale jusque dans le Massif du Mont Blanc). Un signal géodésique marque le sommet et deux tables d’orientation permettent de se familiariser avec le panorama.
Pour s’y rendre, on peut traverser (ou longer selon l’heure) le Bois du Petit Château pour suivre, juste en-dessous de la Villa Blanche du Corbusier, le chemin « Romain ». Après une montée, on retrouve la route du Chemin de Pouillerel que l’on avait quittée en-dessous de la Villa Blanche. Il suffit alors de suivre le balisage pour arriver à la ferme du Gros Crêt et emprunter un chemin en terre battue quittant la route goudronnée. On passe alors devant la buvette des Asters avant d’atteindre le point culminant.
Pour éviter de faire un aller et retour, il est possible de suivre un bon sentier, non balisé, partant en direction de la ferme du Maillard (les locaux disent « les Maillards »). On traverse alors un pâturage pour longer ensuite la lisière de la forêt. Au moment où on croise un chemin en terre battue, on peut prendre à droite pour rejoindre la ferme de la Racine. On se retrouve alors sur une route goudronnée que l’on suit jusqu’à la Grébille. En repartant en direction de la Sombaille on peut alors redescendre sur le quartier de Bel-Air en suivant la route goudronnée.
Itinéraire : La Chaux-de-Fonds – Gros Crêt – La Racine – La Grébille – La Sombaille – La Chaux-de-Fonds
Distance : 10Km
Dénivellation : 320m
Durée : 3h
Exposition du centenaire d'Henri Châtillon
(...) L'oeuvre de ce peintre est née d'un travail de réflexion sur le pays où il vivait, sa sévérité, ses triomphes de couleurs automnales. Et la neige sur tout cela pour dire les petits matins de printemps jurassiens.
S'il y a message dans la peinture de Henri Châtillon, c'est sans doute cette force tranquille des choses, leur parti pris, cette impression de calme, offerte au visiteur en partage sans restriction, tant elle a d'emprise sur notre mémoire, comme si, parlant d'une réalité jurassienne, elle nous disait toutes les enfances que nous traînons en nous. De mémoire ou rêvées. Et que l'on ressente ou non l'oeuvre de Henri Châtillon, on la trouvera plus humaine que beaucoup d'autres.
Devant chaque toile, le visiteur reçoit cette expérience quotidienne que le peintre semble s'être attaché à vivre,. puis à transmettre. Simplement, un jour, ce graveur qui avait fait ses classes sous la férule de Charles L'Eplattenier, à la fin du siècle dernier, et qui fréquenta le «Cours supérieur» - de haute mémoire, disent les historiens - avant de se rendre à Paris à l'Ecole des Beaux-Arts, revint au pays qu'il ne quitta plus. Il décida de devenir chantre et d'asservir la matière à ses rêves.
Il travailla toutes les disciplines plastiques, plus particulièrement la peinture à l'huile.
Fils de graveur, aîné d'une famille de quatre garçons, il vécut sereinement partageant sa vie entre la création industrielle d'abord, puis se consacrant com-plètement à son art de prédilection: la peinture.
Quoi qu'aient été les circonvolutions de l'art contemporain toujours il exprima son pays qu'il aimait et qui le fascinait. Toute son oeuvre en est empreinte, du Jura aux rives du lac, des portraits aux natures mortes, toute son oeuvre porte la marque de ce style, inusable et sincère.
(...)
Source: L'Impartial 10 mars 1983