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coghuf-stocker-lithographie-signee-1973
Coghuf
(1905-1976)
350,00 CHF
guy-lamy-notre-dame-22cm-28cm-1980-vignette
Lamy Guy
(1914-2000)
350,00 CHF
janebe-81-59cm-1949
Janebé
(1907-2000)
1600,00 CHF
janebe-paysage-hivernal-38cm-51cm
Janebé
(1907-2000)
850,00 CHF
janebe-la-provence-1957
Janebé
(1907-2000)
850,00 CHF
janebe-etang-74-65cm-1964
Janebé
(1907-2000)
1800,00 CHF

 

 ANDRÉ BRÉCHET

(1921-1993)

 

André Bréchet est né et décédé à Delémont. Il s'est formé à l'École des arts appliqués (Kunstgewebeschule) de Bâle entre 1942 et 1944 qui est aussi l'année de sa première exposition.

Peintre, sculpteur, graveur, illustrateur et verrier il se fixe à Paris entre 1947 et 1949 où il rencontre des artistes suisses et français de renom. Il y suit l'enseignement d'André Lhote (1947-1948) et de Fernand Léger (1949).

Entre 1953 et 1961, il réside principalement en France. Son oeuvre de plus en plus mystique s'inscrit dès lors dans les courants de l'art sacré.

En 1953 à Pleigne, ce seront les premiers vitraux du circuit jurassien dont il réalise une dizaine d'ensembles.

Dans le Jura, une première rétrospective à l'abbatiale de Bellelay en 1960 précède celles de Delémont, à l'École professionnelle (1970) et à la Halle des expositions (1995).

Lauréat du prix André Susse (1961), premier prix de l'Ambassade suisse à Paris (1966).

Il a réalisé de nombreux vitraux pour des églises, en Suisse, aux États-Unis et en France, et pour des particuliers.

On lui doit les vitraux de nombreuses églises du Jura:

Chapelle Notre Dame de Lourdes, à Soyhières;
Église de Pleigne (1953);
Chapelle de Vellerat (1961);
Centre St-François, à Delémont (1962 et 1970);
Église d’Alle (1964);
Chapelle St-Nicolas de Flue, à Mormont (1976);
Chapelle St-Joseph, à Delémont (1979);
Église St-Laurent, à Soulce (1979 et 1983);
Chapelle de l’Hôpital, à Delémont (1986).

 

Oeuvres d'André Bréchet en vente sur notre site

 

«Carnaval de Venise» - 1956 *


Une déclinaison des trois couleurs primaires travaillées à la spatule, voilà comment André Bréchet trace à grands traits cette scène urbaine.

Sur la place de ville a priori sans humains (il yen a pourtant plusieurs, ébauchés et minuscules, discrètement placés entre les pattes du cheval), les éléments architecturaux du second plan paraissent relativement réalistes sans que l'on puisse clairement identifier le lieu: un dôme, des bâtiments les uns derrière les autres, des réverbères, de chaque côté une construction qui ressemble à un échafaudage.

Au premier plan en revanche, les édifices se recouvrent par transparence, ce qui brouille les limites spatiales.

Et les êtres vivants, les humains, les poissons comme ce percheron, aussi massif qu'un cheval de Troie, qui tire une charrette aux roues énormes, ne sont pas à l'échelle. Figures récurrentes chères à l'artiste, tout comme le cirque, ceux-ci contribuent à créer une atmosphère plus circassienne que carnavalesque.

À cette époque, la peinture d'André Bréchet se caractérise par un style post-cubiste empreint des recherches qu'il a entreprises dans le domaine du vitrail. En témoignent les réalisations picturales jurassiennes dédiées à la Rauracie et les tableaux religieux, au contraire des marines, où l'angulaire fait place à la rondeur, l'élément liquide appelant peut-être davantage de fluidité.

Le médium s'adapte au thème et c'est bien là le travail du peintre. À ce titre, le carnaval s'exprime ici par le choix jubilatoire des couleurs. 

SSR

* Source : Le Quotidien Jurassien - 23 novembre 2024

 

  

 

 

 

Oeuvres d'André Bréchet en vente sur notre site

 

 

 

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