Quelques nouveautés et offres

guy-lamy-st-ursanne-31cm-45cm-1982
Lamy Guy
(1914-2000)
750,00 CHF
janebe-77cm-77cm-1973
Janebé
(1907-2000)
3500,00 CHF

Bucher Walter
(1925-2022)

Le Moulin Jeannotat (1989)
modificateur de prix des variantes :
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Prix de vente avec réduction
650,00 CHF
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Description du produit

Aquarelle datée de 1989

36,5 cm x 26 cm 

Dimension avec le cadre : 58 cm x 47 cm

En parfait état

Avec un cadre blanc d'origine (avec vitre et passe-partout)

Oeuvres de Walter Bucher en vente sur notre site

Ref: 6787-EEG

 

Walter Bucher (1925-2022)

Walter Bucher est né à la rue de Chêtre à Delémont en 1925. Tout jeune déjà, il dessine. Au cours des leçons de dessin avec son professeur Armand Schwarz, artiste-peintre dont il s'inspira, il se découvre une passion pour cet art.

Après un apprentissage de dessinateur en bâtiment, il obtient le diplôme d'architecte au Technicum de Bienne, métier qu'il pratiquera jusqu'en 1958, année où il fut nommé au Service des ponts et chaussées en tant qu'adjoint de l'ingénieur cantonal.

Egalement appelé à donner des cours à l'Ecole professionnelle de Delémont, c'est avec enthousiasme qu'il a transmis ses connaissances aux apprentis dessinateurs en bâtiment durant de nombreuses années.

En 1988, il s'établit à Jongny sur les hauts du lac Léman et au pied de la Gruyère. Les paysages fascinants de cette région inspireront ses oeuvres du moment. Il saura y intégrer l'atmosphère des lieux. Après le décès de son épouse Anne-Marie, en 2013, il se rapproche de sa famille, à Bienne, où il réside.

Remarqué par Paul Bovée et Laurent Boillat, il est invité, en 1955, à participer à la fondation de la Société des Peintres et Sculpteurs Jurassiens.

Walti, comme on le nomme, pratique son art dans diverses techniques telles que le crayon, l'encre, la craie, la gouache, l'huile et l'aquarelle. Chaque instant de libre est prétexte à coucher sur la toile un sujet croqué sur le vif dans son carnet d'esquisses, dans lequel il précisait notamment les couleurs, le lieu et la date.

Les thèmes sont variés : paysages des Franches-Montagnes, patrimoine construit, chevaux, personnages, portraits, musiciens, natures mortes, arbres, faune, etc.... la France et en particulier la Loire, la Normandie et la Bretagne avec ses ports de pêche, les chalutiers et les crustacés, mais aussi l'Italie avec Rome et Venise, la Sardaigne, Israël avec Jérusalem et ses contrées, sont des lieux qui l'ont enthousiasmé et dont il a su retranscrire l'ambiance. Les scènes bibliques représentées dans sa peinture, c'est aussi son désir de partager son amour pour le Christ.

Son coup de crayon sûr, la maîtrise de la perspective, l'harmonie des couleurs, la construction sur la trame des proportions de la section d'or, sont perceptibles dans chacune de ses compositions. Elles donnent un sentiment de plénitude devant ces lignes ou la rigueur architecturale du dessin forme la base solide exprimée dans son oeuvre.

Ses dons ne s'arrêtent pas à la peinture, il troque volontiers son pinceau pour l'un des quelques instruments qu'il aime jouer, avec une prédilection pour les oeuvres de Jean-Sébastien Bach.

A l'occasion de la 45ème Danse sur la Doux, pour la première fois, ses croquis et esquisses sur sa ville natale sont présentés et reproduits dans ce carnet. Certains croquis sont accompagnés de la reproduction de l'oeuvre aboutie.

Environ 75 années de production artistique, une vingtaine d'expositions en Suisse, plus de 1700 oeuvres numérotées, de nombreuses lithographies, reproductions en couleurs et affiches, constituent ainsi un document important pour le patrimoine jurassien en particulier.

De quelques curiosités du Doubs... 

Les singularités de la pêche dans la rivière franco-suisse, qui n'a pas changé en bien ! 

Pèche au filet ou à la torche, esches artificielles, prise record, gorge des trois barrages et espèces disparues: dans un récit remarquable, le Neuchâtelois Bernard Vauthier a jeté le bouchon dans le eaux noires du Doubs pour raconter sa pêche, actuelle et passée. En voici quelques reflets.

Si le Doubs est un casse-téte sur le plan juridique (avec un dernier procès mené et gagné en 1982 à Montbéliard par un propriétaire du Moulin-Jeannotat), l'évolution de la pêche sur la rivière franco-suisse révèle un laminage certain. Le Doubs n'a plus la santé d'autrefois.

Des souffes et des anguilles

L'auteur raconte au printemps 1947, la capture exceptionnelle au Moulin-Jeannotat de 300 souffes ou vaudoises d'un coup. « La marchandise est vidée puis portée aux Pommerais dans des feuilles de pétasite et d'ortie; il faut ensuite expliquer aux gens comment l'apprêter car leurs grosses écailles et leurs nombreuses arrêtes en compliquent la préparation. Les souffes atteignent au maximum 25 centimètres et se tiennent par banc...» explique Bernard Vauthier.

On notera que le souffe est un toxostome qui est venu du sud-ouest de l'Europe et qui n'existe aujourd'hui dans le Doubs qu'a Ocourt. L'auteur fait ensuite allusion à une autre prise que l'on trouverait plutôt curieuse aujourd'hui. Il rapporte que vers 1880, au Moulin de la Mort (en aval de Biaufond), un filet garni d'hameçons et bien sûr prohibé avait été tendu d'une rive à l'autre. Ceci pour capturer des anguilles qui étaient saignées sous la langue !

Par contre, la pêche à la main était l'objet d'une vieille tolérance. Elle était surtout pratiquée l'été par eau chaude.

Némorin des Loutres...

La construction des trois barrages (La Goule en 1893, Le Refrain en 1909 et Le Chatelot en 1953) et la pollution vont mettre à mal la rivière. En trente ans, de 1972 à 2002, les pêches électriques ont démontré que la masse de poissons avait diminué de moitié, passant de 500 à 250 kilos par hectare !

Bernard Vauthier évoque aussi la disparition de la loutre qui était une grande consommatrice de poissons.

En 1943-1944 aux Rosées, on en tue deux plus grosses que des chats. La loi suisse va la protéger depuis 1952. Son sifflement cesse de résonner à la fin des années 1960. Et d'évoquer Nemorin des Loutres (1850-1933), un pécheur braconnier qui vivait en solitairé à un kilomètre en aval du futur barrage du Châtelot. Il fut peint par l'Eplatennier. Pour les citadins travaillant en usine, il incarnait la liberté. En hiver, il traquait les loutres pour leur fourrure et les primes payées en Suisse.

... aux écrevisses !

L'auteur évoque également le sort de l'écrevisse à pattes blanches, une espèce indigène. L'introduction d'une espèce américaine à la fin du XIXe siècle devait provoquer une épizootie.

Elle est réapparue en petits nombres mais elle reste affaiblie par les toxines qu'elle accumule en bout de chaîne et par les variations de niveau.

« La tradition raconte qu'on l'amorçait au moyen d'un cadavre de cheval suspendu à la Roche-aux-Chevaux entre La Goule et Le Refrain, rive gauche.» On le voit, un récit piqué de découvertes.

(mgo)

Source : LQJ - 21 novembre 2007, extraits d'un article de Bernard Vauthier paru dans la revue l'«Hôtâ»

 

 

 

 

 

 

 

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