Montavon Stephane
Artiste jurassien né en 1960
Grand format
OFFRE : 2400.- francs au lieu de 2800.- francs
Acryl sur toile
Oeuvre datée 2001
Signée et datée en bas à droite
Grand format
149 cm x 100 cm
En parfait état. Cette oeuvre a été nettoyée de quelques salissures par notre restaurateur et nous avons remplacé la photo de présentation ci-dessus le 31 juin 2025
Sans cadre
Ref: 672-EEG
Stéphane Montavon (1960)
Né à Bâle, scolarisé à Moutier, Stéphane Montavon étudie à Bienne avant d’opter pour les Beaux-Arts de Genève où il obtient son diplôme en 1988.
Installé pendant une décennie à Porrentruy, il est retourné s’établir à Genève en 2000.
Durant son parcours, il bénéficie aussi bien d’une résidence artistique à Paris qu’à New York.
En 1998, il est lauréat du Prix de la Fondation Lachat. Il a exposé régulièrement depuis 1989, de Porrentruy à Genève, en passant par Delémont, Moutier, Saignelégier.
«Proche des formes graphiques de l’illustration et de la bande dessinée, l’univers pictural de Stéphane Montavon est centré sur la figure humaine, parfois monumentale, ou alors démultipliée en une ribambelle de petits personnages espiègles. Cette thématique unique, déclinée à l’infini, trouve corps dans des couleurs affranchies des règles académiques, comme le sont d’ailleurs aussi les formes et les volumes. Sur les toiles, les teintes saturées explosent à l’acryl dans des opacités qui se superposent ou se juxtaposent à des contours linéaires.»
Stéphane Montavon, un artiste inclassable
Par Michel Aebischer
Quand Stéphane Montavon évoque l'aspect formel de son travail, ou encore en appelle à la bande dessinée, on ne peut s'empêcher de penser que cette attitude est requise par pudeur, comme pour désamorcer la charge explosive de son œuvre. Car, en effet, nous nous trouvons le plus souvent dans un monde où pas mal de têtes, masculines et patibulaires, hantent les espaces en rangs serrés.
Quand les regards goguenards s'effacent, c'est pour faire place à la saturation de visages anonymes, à la foule indivise.
Dans tous les cas, l'humanité de ces personnages nous interpelle dans le sens où, «corps sans organe», ils ne nous offrent qu'une frontalité avec laquelle il semble difficile, voire impossible, d'entrer en communication. Personnages de peu de pouvoirs en attente d'événements improbables dans leur vie, ou petits nervis comme ils en courent de plus en plus dans nos villes, ils saturent et parasitent les espaces chez Stéphane Montavon.
Extrait d'une présentation de l'artiste par la galerie Courant d'Art (Chevenez, Jura).