Mahler Philippe (1957)
Artiste peintre thurgovien (CH)
Huile sur toile (1990)
31 cm x 41 cm
En parfait état
Cadre d'origine offert
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Ref: EEG
Philippe Mahler (1957)
Philippe Mahler est né en 1957 à Ratisbonne, au bord du Danube, et a grandi en Thurgovie. Il est issu d'une famille suisse de musiciens.
Après une formation de peintre sur verre d'art, il se tourne vers sa véritable vocation, la peinture : étude intensive de la peinture suivie de 1976 à 1979 auprès d'Albert Chavaz (VS), un important représentant de l'Ecole de Genève.
En 1983, il a reçu le prix du parrainage de la ville de Constance et en 1993 le prix culturel des villes de Constance et Kreuzlingen sur le thème « Frontières ».
Nomination à la bourse d'études de l'économie thurgovienne de Berlin 2004.
Membre de Visarte.
Séjours réguliers à l'étranger, comme à l'Atelierhaus Sciaredo, Lugano en 2007 et un séjour de six mois à Toulouse en 2011/12.
Mahler vit et travaille à Kreuzlingen.
Philippe Mahler ist 1957 in Regensburg an der Donau geboren und im Thurgau aufgewachsen.
Er entstammt einer Schweizer Musikerfamilie. Nach einer Ausbildung zum Kunstglasmaler wendete er sich seiner eigentlichen Berufung zu, der Malerei: Ein intensives Studium der Malerei folgte von 1976 bis 1979 bei Albert Chavaz (VS), einem bedeutenden Vertreter der Genfer Schule.
1983 erhielt er den Förderpreis der Stadt Konstanz, 1993 den Kulturpreis der Städte Konstanz und Kreuzlingen zum Thema „Grenzen“.
Nominierung für das Berlinerstipendium der Thurgauer Wirtschaft 2004.
Mitglied von Visarte.
Regelmässige Auslandsaufenthalte, wie z.B. 2007 im Atelierhaus Sciaredo, Lugano und 2011/12 sechsmonatiger Aufenthalt in Toulouse. Mahler lebt und arbeitet in Kreuzlingen.
Einzelausstellungen (Auswahl):
2019 «Sehstücke», Galerie Bagnato, Konstanz, mit Phil Billen Plastik
2018 «Zeit im Bild», Städtische Galerie Baliere, Frauenfeld
2015 «Espaces», Kunstverein Frauenfeld
2012 «Blick-Wechsel», Museum Rosenegg, Kreuzlingen
2010 «Transitions», Kunstmuseum und Galerie Engen DE
2008 «Zeit-Raum», Galerie Bagnato, Konstanz
2006 «Ouverture», Museum Rosenegg, Kreuzlingen
2006 «Passagen». Galerie RW Fine Arts, Winterthur. Ausstellung zusammen mit dem Bildhauer Toni Calzaferri
2004 «Reichweite». Städtische Galerie, Neues Schloss Meersburg. Publikation
Themen- und Gruppenausstellungen (Auswahl):
2019 «Sammeln-Ansammeln», Haus zur Glocke, Steckborn, Oktober
2019 «Vom Suchen und Finden», THE VIEW-Contemporary Art Space, Salenstein
2018 «Hommage à Morandi», Galerie Kunst Grenze, Konstanz
2018 «Geistige Mobilität», Seminar PMS Kreuzlingen
2016 Werkschau Thurgau – Kunstraum Kreuzlingen
2016 «Just a perfect day», Galerie Weiertal Winterthur
2015 «Flammen», Galerie Kunst Grenze Konstanz und Rochuskirche Göschweiler
2013 «Wandeln», Tone Fink, Johannes Dörflinger, Philippe Mahler im Museum Rosenegg, Kreuzlingen
2012 Art Karlsruhe, Galerie Bagnato Konstanz
2010 «Art in Residence» Residenz Friedau, Frauenfeld,
2008 «Selbstportraits», Ortsmuseum Trotte, Arlesheim, Sammlung Jürg Ganz
2006 «Gefässe», Galerie Carla Renggli, Zug,
2003 Galerie Bagnato, Konstanz, „Behältnis“ (Kunstnacht Konstanz/Kreuzlingen)
2001 Kunstmuseum des Kantons Thurgau, „Schauplatz Malerei“
1998 Galerie JNJ, Prag
1994 Neues Schloss Meersburg, „Ansichten“ (Droste-Tage)
Natures mortes, intérieurs (*)
C'est chez le célébre peintre romand Albert Chavaz (1907-1990) que Philippe Mahler a appris les secrets de la peinture.
L'esprit de la peinture de Chavaz se retrouve dans les premières natures mortes de Mahler, dans le contrôle subtil de tons monochromes ainsi que dans l'utilisation magistrale du blanc.
Ce sont moins les motifs concrets que la lumière et l'atmosphère entourant les objets qui nous intéressent.
Grâce à une utilisation nuancée des jeux d'ombre et de lumière, Mahler réussit a animer cet espace en lui conférant une atmosphére tres spéciale qui s'exprime sans métaphore, sans motif, sans paroles dans une peinture de luminosité, de tons, de nuances.
Les artistes qui, tout comme Mahler, s'occupent de thêmes existentiels devront sans cesse interroger la réalité. Mahler nous montre clairement dans son travail qu'il ne prend pas ce qu'il voit comme valeur en soi, rnais qu'il transpose sa perception de l'environnement en métaphore; en outre, il dévoile que le monde n'est que coulisse.
Le rayon de soleil illumine la scène comme un projecteur et ses personnages se transforment en «nature morte».
Ayant vécu à Granada de 1987 à 1988, Mahler transforme la réalité du Sud de l'Espagne en symbole.
Le poisson est accroché à un fil que l'on retrouve à la jalousie de la fenêtre. Ce fil illustre d'un côté la dissolution des limites, de l'autre le fait d'être prisonnier. Le store marque la limite entre l'intérieur et l'extérieur. Cette limite, d'ailleurs thème récurrent chez l'artiste, doit être dépassée, comme le suggère le titre, grâce à un passage.
Le poisson mort nous laisse pourtant peu d'espoir: le fil l'ayant sorti de l'eau, de son élément vital, est intimement relié à la limite existante: les deux mondes opposés sont inconciliables.
(*) Source: Extraits d'une brochure éditée par le service culturel du canton de Thurgovie