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Molière
Le malade imaginaire

Le malade imaginaire

Editions René Kieffer, Paris, 1921
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Description du produit

MOLIÈRE

Petit in-4. 228 pages.

Décor à la plaque, tranche supérieure dorée, couvertures et dos conservés, reliure de René Kieffer.

Exemplaire sur Vélin pur fil, numéroté 210 / 450, illustrations au pochoir de Joseph HÉMARD (1880-1961)

Exemplaire en bon état.

Ref: 624-D3

  

 

Le malade imaginaire

Dans sa pièce, Molière dresse une satire féroce de la médecine. Cette dernière passe par les caractères des médecins, qualifiés de prétentieux et ridicules, dissimulant leur ignorance derrière des mots savants et un latin de cuisine. 

Leurs pratiques remontent à l’antiquité et sont dans l’incapacité de guérir. A contrario, elles précipitent la mort.

Parmi les nombreuses pratiques utilisées, Molière évoque à plusieurs reprises dans l’acte I, scène 1 les lavements, les clystères ou encore les saignées.

De plus, les noms donnés aux différents personnages issus du milieu médical ne sont pas choisis au hasard :

- Le nom Diafoirus est formé du radical “foire” qui désigne la diarrhée;

- Le nom Purgon désigne une méthode médicale qui vise à évacuer les substances jugées nocives dans le corps du patient;

- Le nom Fleurant est forgé à partir du verbe “fleurer” qui signifie “sentir”.

Ces trois noms sont peu ragoûtants et accentuent la satire médicale présentée par Molière.

Enfin, pour Molière, le médecin n’impressionne que par son habit et ses discours savants. C’est ainsi qu’Argan se fait introniser médecin lors du troisième intermède de la pièce. Pour ce faire, Argan revêtit la tunique de médecin et se dit médecin. Cet événement va permettre de guérir une partie de la folie hypocondriaque de ce dernier.

Analyse de la pièce :

https://sherpas.com/blog/fiche-lecture-le-malade-imaginaire-resume/
https://www.bacdefrancais.net/le-malade-imaginaire-moliere-resume.php

 

Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, (1622-1673)

Il est le plus célèbre des comédiens et dramaturges de langue française.

Issu d'une famille de marchands parisiens, il s'associe à 21 ans avec une dizaine de camarades, dont trois membres de la famille Béjart, pour former la troupe de l'Illustre Théâtre, laquelle, en dépit de débuts prometteurs et malgré la collaboration de dramaturges de renom, ne parvient pas à s'imposer durablement à Paris. Engagés à Pâques 1646 dans une prestigieuse « troupe de campagne » entretenue par le duc d'Épernon, gouverneur de Guyenne, puis par plusieurs protecteurs successifs, Molière et ses amis Béjart parcourent pendant douze ans les provinces méridionales du royaume. Au cours de cette période, Molière compose quelques farces ou petites comédies en prose et ses deux premières comédies en cinq actes et en vers. De retour à Paris en 1658, il devient vite, à la tête de sa troupe, le comédien et auteur favori du jeune Louis XIV et de sa cour, pour lesquels il conçoit de nombreux spectacles, en collaboration avec les meilleurs architectes scéniques, chorégraphes et musiciens du temps. Il meurt brutalement, à l’âge de 51 ans.

Grand créateur de formes dramatiques, interprète du rôle principal de la plupart de ses pièces, Molière a exploité les diverses ressources du comique — verbal, gestuel et visuel, de situation — et pratiqué tous les genres de comédie, de la farce à la comédie de caractère. Il a créé des personnages individualisés, à la psychologie complexe, qui sont rapidement devenus des archétypes. Observateur lucide et pénétrant, il peint les mœurs et les comportements de ses contemporains, n'épargnant guère que les ecclésiastiques et les hauts dignitaires de la monarchie, pour le plus grand plaisir de son public, tant à la cour qu'à la ville. Loin de se limiter à des divertissements anodins, ses grandes comédies remettent en cause des principes d'organisation sociale bien établis, suscitant de retentissantes polémiques et l'hostilité durable des milieux dévots.

L'œuvre de Molière, une trentaine de comédies en vers ou en prose, accompagnées ou non d'entrées de ballet et de musique, constitue un des piliers de l'enseignement littéraire en France. Elle continue de remporter un vif succès en France et dans le monde entier, et reste l'une des références de la littérature universelle3,4.

Sa vie mouvementée et sa forte personnalité ont inspiré dramaturges et cinéastes. Signe de la place emblématique qu’il occupe dans la culture française et francophone, le français est couramment désigné par la périphrase « la langue de Molière ».

 

Joseph HÉMARD (1880-1961)

Dessinateur et illustrateur français né en 1880 aux Mureaux (Yvelines), mort en 1961 à Paris.

Dans les premières années du XXe siècle, Joseph Hémard publie des dessins humoristiques et des bandes dessinées dans des journaux illustrés comme Les Hommes du jour, Le Rire, Le Pêle-Mêle, Le Bon Vivant, Nos loisirs et parmi les derniers numéros de L'Assiette au beurre (1911-1912).

Il est l'auteur de nombreuses histoires en images. Il illustre également La Guerre des boutons chez l'éditeur Mornay.

Il illustre aussi les grands auteurs classiques comme Balzac, Molière, Rabelais, Rostand, La Fontaine, Voltaire, Courteline, etc. Sa rencontre avec l'éditeur René Kieffer produira des créations d'ouvrages illustrés au pochoir d'une remarquable facture (Micromégas, L'Homme aux 40 écus…).

Il conçoit des décors et des costumes pour des revues et des opérettes, décore aussi des assiettes, des bars et des restaurants. Il travaille à des illustrations publicitaires principalement pharmaceutiques et pour la Loterie nationale.

Membre des Humoristes qu'il présidera après 1918 comme successeur de Poulbot, il expose à l'Araignée et au Salon d'automne en 1919. Il a aussi écrit des pièces pour un petit théâtre parisien de Guignol créé par Charles Genty rue Saint-Vincent, et participe aux dessins animés de Lortac.

En 1920, l'Académie française lui décerne le prix Monthyon pour l'un de ses livres.

Joseph Hémard a publié son autobiographie en 1928. Il est fait Chevalier de la Légion d'Honneur en 1938.

 

 

 

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