Grounauer Lucien
(1906-1997)
Huile sur toile
65 cm x 54 cm
En parfait état
Sans cadre
Oeuvres de Lucien Grounauer en vente sur notre site
Ref: E10-15C
Lucien Grounauer (1906-1997)
Né le 2 juillet 1906 à Genève, décédé en 1997 à Neuchâtel. Après avoir fréquenté l'Académie Loup à Lausanne et l'Ecole des beaux-arts à Genève, il voyage en France, Belgique et Italie. Il s'installe au Locle, peint des toiles inspirées par le monde du travail, réalise plusieurs fresques à l'usine Dixi et illustre divers ouvrages. Il se voue ensuite à une carrière de portraitiste et paysagiste.
Source: Bibliographie: DASC, p. 146.
Lucien Grounauer (1906-1997)
Né dans une famille de "cabinotiers" installée à Genève depuis plusieurs générations, Lucien Grounauer est âgé de 10 ans, quand à la suite de diverses circonstances profes-sionnelles, son père décide de se fixer au Locle avec sa famille.
Les premières études terminées, il fera un séjour fructueux à l'Académie Loup de Lausanne, avant de passer à l'Ecole des Beaux-Arts de Genève, dont il ne garde aucun souvenir - Pignolat, Alfred Martin, Louis Gaud n'y étaient plus -.
Dans la liberté d'esprit la plus totale, ce sont alors des voyages pour découvrir les "grands" de tous les temps dans les musées de Belgique, d'Italie, de France et de Paris surtout.
C'est en 1931 que trois toiles du peintre sont acceptées par le jury de l'Exposition nationale qui a lieu à Genève: son oeuvre "Les soucis" ne laisse pas la critique indifférente. Par la suite, diverses expositions se suivent à Paris, Neuchâtel, Genève, Winterthur.
Cette peinture faite de paysages et de portraits essentiellement - il fait une carrière de portraitiste pendant 15 ans - ne connait ni l'influence du cubisme, ni celle du fauvisme pas plus que l'abstraction. Le peintre Renoir restera un grand exemple pour Grounauer; il travaille sans se préoccuper d'une certaine critique qui ne comprend pas très bien, dans le bouillonnement des recherches contemporaines, cette fidélité à l'impressionnisme.
Et pourtant ! Se souvient-on qu'au lendemain de 1918 déjà, les mêmes reproches s'adressaient à Dunoyer de Segonzac, Luc-Albert Moreau et Boussingault ? Or, en 1945, sous le signe de Bonnard, c'est le même phénomène qui se reproduit avec Brianchon, Planson, Legueult. C'est à cette tendance que pourrait être rattaché Lucien Grounauer: la réalité poétique. La forme est souple et sensible, la lumière joue avec délicatesse sur les objets, la touche garde tout son pouvoir de séduction. Poésie des choses, joie de vivre et de créer, la peinture de Grounauer, à travers et malgré les années grises que nous vivons, sans y être insensible, n'a jamais voulu exprimer autre chose.
Source : Texte paru en 1933 lors d'une exposition.
Ci-dessous un article paru le 6 mars 1971