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Moser Marcel père
Portrait de Daniel Charpilloz

Portrait de Daniel Charpilloz
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Description du produit

Huile sur panneau

55 cm x 50 cm

En parfait état

Sans cadre

Ref: E14-06

 

Marcel Moser (Date de naissance ? - 1965)

Né à Bévilard, Berne

Artiste peintre bernois décédé en 1965, père de Marcel Moser peintre animalier (Bévilard)

Vidéo montrant les travaux de son fils : Marcel Moser fils, peintre depuis plus de 70 ans (TSR-2011)

 

Daniel Charpilloz (1892-1955, Bévilard)

Diplômé du technicum de Bienne (1915), il a été associé à la direction de l'entreprise familiale (Hélios) à Bévilard de 1919 à 1940.

En 1941, il racheta Malleray Watch et se lança dans la fabrication de tarauds, filières et alésoirs de précision (120 ouvriers en 1947). Cofondateur du trust des fabricants de pignons (1929), président de l'Association suisse pour l'outillage et les instruments de précision (1946).

Lors de l'affaire Moeckli, il demanda la "libération" du Jura au cours de la manifestation populaire du 20 septembre 1947.

Membre fondateur et premier président du Mouvement séparatiste jurassien, puis du Rassemblement jurassien (1947-1954).

 

L'affaire Moeckli

Nom donné au refus du Grand Conseil bernois de confier la Direction des travaux publics et des chemins de fer au conseiller d'Etat jurassien Georges Moeckli. En relançant la question jurassienne, cette affaire est à l'origine lointaine de la création du canton du Jura. A la mort du conseiller d'Etat Ernst Reinhard, le socialiste Moeckli, à la tête des Œuvres sociales et de l'assistance depuis 1938, voulut reprendre les Travaux publics, aussi revendiqués par le successeur de Reinhard, le socialiste oberlandais Samuel Brawand.

Le 9 septembre 1947, le Grand Conseil préféra la proposition des agrariens (Brawand) à celle du Conseil-exécutif (Moeckli), par nonante-deux voix contre soixante-deux (décision confirmée de justesse le 17), affirmant ainsi sa volonté de conserver en mains alémaniques la définition des priorités en matière de politique économique régionale et de politique des transports.

Le 20 septembre 1947, une manifestation de protestation, réunissant 2000 personnes à Delémont, réclama la création d'un "comité pour la défense des droits et des intérêts du Jura, qui établira un programme de revendication et d'action".

Le 2 octobre, le Comité de Moutier était constitué. Son plus grand succès fut la reconnaissance formelle du "peuple jurassien" par la Constitution bernoise en 1950. La journée de protestation entraîna une deuxième dynamique: l'un des orateurs, l'industriel Daniel Charpilloz, réclama la création d'un canton du Jura.

Cette revendication fut bientôt portée par le Mouvement séparatiste jurassien, créé le 30 novembre 1947.

L'affaire Moeckli, survenue dans un contexte de malaise entre la minorité jurassienne et l'ancien canton (tentatives de germanisation, doléances anciennes en matière de transports et de culture, etc.), n'a pas créé la question jurassienne, mais elle a joué un rôle décisif de catalyseur.

 

Le Rassemblement jurassien (RJ)

Le Mouvement séparatiste jurassien (MSJ), qui prendra le nom de Rassemblement jurassien (RJ) en 1951, est créé le 30 novembre 1947, peu après l'affaire Moeckli. Fondé entre autres par Roland Béguelin, Roger Schaffter et Daniel Charpilloz, il milite pour la séparation du Jura d'avec le canton de Berne.

En 1948, il se dote d'un journal de propagande, Le Jura libre, dont Béguelin est rédacteur en chef dès l'été 1950. Définitivement constitué le 21 août 1949, le MSJ met sur pied conférences, cours de cadre et manifestations, dont une journée patriotique (Fête du peuple jurassien dès 1951).

En prenant le nom de RJ, il se place au-dessus de la politique partisane et des divergences confessionnelles. Dès lors, il lutte en faveur d'un nouveau canton, dans l'esprit du fédéralisme suisse. Il lance en 1957 une initiative législative cantonale pour organiser un plébiscite dans les sept districts du Jura. Son rejet en 1959, par les Jurassiens comme par les citoyens bernois, marque un coup d'arrêt pour le RJ. Béguelin va le relancer. Sa stratégie à base ethno-linguistique vise à créer un état de nécessité politique en internationalisant le conflit.

Le RJ quadrille alors le corps social jurassien en multipliant les organisations annexes: Jurassiens de l'extérieur (1962), Bélier (1963, jeunes militants), Association féminine pour la défense du Jura (1963), Mouvement universitaire jurassien (1964). Cette mobilisation donne un ton contestataire au séparatisme, porté par une génération montante aux valeurs pacifistes, antimilitaristes et sociales. Ayant poussé la Confédération à imposer sa médiation, le RJ, tout en contestant les modalités du plébiscite, accepte de participer au vote d'autodétermination.

Si la victoire du "oui" à un nouveau canton le 23 juin 1974 est la sienne, il est impuissant à empêcher l'éclatement du Jura. Jouant de son influence sur les nouvelles institutions, il vise la réunification, en lien avec les séparatistes du Jura resté bernois. Ceux-ci se groupent dès 1976 dans l'Unité jurassienne, qui fusionne avec le RJ dans le Mouvement autonomiste jurassien (MAJ) en 1994. Dès lors, malgré le vieillissement de ses militants et une perte d'influence, le MAJ garde un rôle de groupe de pression politique.

Sources : Dictionnaire historique suisse

 

 

 

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