Humbert Charles
(1891-1956)
Huile sur panneau
Petit format
22 cm x 13 cm
En bon état
Cadre d'origine offert en l'état
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Articles et présentations de Charles Humbert
Ref : E155
Charles Humbert (1891-1958)
Artiste peintre et bibliophile né au Locle et mort à La Chaux-de-Fonds.
C’est au Locle qu’il passe ses années d’enfance et de jeunesse. Il y suit sa scolarité et montre très tôt des talents artistiques tant musicaux que picturaux.
Entre 1906 et 1911, Charles Humbert fréquente l’Ecole d’art de La Chaux-de-Fonds et suit le Cours supérieur de Charles L’Eplattenier. Après l’obtention du brevet d’enseignement du dessin, Charles Humbert séjourne à Paris puis en Italie du Nord, étudiant surtout les grands peintres italiens, tels Giotto, Raphaël et Léonard de Vinci, mais aussi les contemporains.
En 1914, il revient à La Chaux-de-Fonds pour s’y fixer définitivement. Par sa vaste culture, il marque profondément la vie culturelle et artistique de la ville.
Charles Humbert est notamment une des figures centrales de la revue Les Voix, qui paraît à La Chaux-de-Fonds de 1919 à 1920 et à laquelle ont contribué peintres, musiciens et écrivains chaux-de-fonniers, dont Madeleine Woog (1892-1929), peintre, qu’il épouse à cette époque. Cette effervescence intellectuelle est d’ailleurs illustrée dans Le concert sans orchestre, roman de Jean-Paul Zimmermann.
Les oeuvres laissées par Charles Humbert affichent une grande diversité, tant par les différentes techniques employées, que par le choix de ses sujets.
Outre la peinture sur chevalet, il s’est intéressé à de nombreuses techniques telles que la mosaïque, la fresque, le dessin et l’illustration de livres.
Source: Bibliothèque de Neuchâtel
Torquato Tasso (1544-1595)
Connu en français sous l'appellation Le Tasse (en italien, il Tasso), est un poète italien, né le 11 mars 1544 à Sorrente (région de Campanie, Italie), mort le 25 avril 1595 à Rome, passé à la postérité pour son épopée, La Gerusalemme liberata (autrefois traduite sous le titre La Jérusalem délivrée, aujourd'hui Jérusalem libérée, 1580), poème épique où il dépeint, à la manière des romans de chevalerie, les combats qui opposèrent les chrétiens aux musulmans à la fin de la Première croisade, au cours du siège de Jérusalem.
Souffrant depuis ses 30 ans de maladie mentale, il meurt alors que le pape allait le couronner « roi des poètes ».
Jusqu'au début du XIXe siècle, Le Tasse est l'un des poètes les plus lus en Europe : Jean-Jacques Rousseau admire Le Tasse, dont il cite un vers dans Les Rêveries du promeneur solitaire et dans la lettre XXIII de la première partie de la Nouvelle Héloïse. Chateaubriand lui consacre de longues pages dans ses Mémoires d’outre-tombe.
Auguste Comte en fait le représentant de la littérature épique moderne dans son calendrier positiviste, et Simone Weil voit dans la « Jérusalem délivrée » l'une des plus hautes expressions de l'espérance chrétienne.