Prêtre Léon (1860-1936)
Huile sur toile, non datée
24 cm x 19 cm
En parfait état
Cadre d'origine offert
Oeuvres de Léon Prêtre en vente sur notre site
Ref: 364-E1-20
Léon Prêtre (1860-1936)
Peintre originaire de Boncourt. Léon Prêtre est né à Porrentruy le 12 décembre 1860, décédé à la même place le 23 avril 1936.
Ecoles primaires à Porrentruy puis élève des Bénédictins de Delle. Il travaille ensuite dans les Etablissements Benziger d'Einsiedeln. C'est en visitant un jour le musée des Beaux-Arts de Neuchâtel, alors qu'il était recrue à Colombier, que se révèle sa vocation pour le dessin et la peinture. Vers 1885, il ouvre une papeterie à Porrentruy, tout en consacrant ses heures de loisir à la peinture.
En 1894, il fait un séjour d'un mois à Paris où il rencontre son compatriote et ami, le peintre Joseph Husson (1864-1910). Dès lors, il se voue entièrement à la peinture, se spécialisant dans le portrait et le paysage, mais il exécute aussi des décors pour des églises.
Il a exposé notamment à Delémont (1922), à Porrentruy (1925), et à Tramelan (1933).
Bibliographie:
ASJE 41, 1936, p. 251
Gustave Amweg: Les Arts dans le Jura bernois et à Bienne, tome 1, Porrentruy, 1937, pp. 381-382
Michel Hänggi et Joseph Chalverat, Léon Prêtre, Porrentruy, 2011
Léon Prêtre (1860-1936)
Extraits d'un article paru dans le Quotidien jurassien
Léon Prêtre naît le 12 décembre 1860 au sein d'une famille bourgeoise originaire de Boncourt, installée à Porrentruy depuis 1857.
Fils de Pierre, professeur, et de Séraphine, née Queloz, de Saint-Brais, Léon Prêtre est le troisième d'une fratrie de neuf enfants. Après un passage dans une école privée de Sarnen, il poursuit ses études chez les pères bénédictins de Delle, puis effectue un apprentissage d'employé de commerce.
A l'âge de 25 ans, il ouvre une librairie dans l'immeuble que possède son père au bas de la rue des Malvoisins. En 1903, il épouse Berthe Plumez, de Grandfontaine. De cette union naissent 5 enfants.
Professionnel à 44 ans Ce n'est qu'à l'âge de 44 ans qu'il se consacre entièrement à la peinture.
Il pratique essentiellement en autodidacte, hormis un séjour à l'Académie Julian à Paris. Le paysage est son domaine de prédilection, lui apporte la notoriété et constitue la majorité de sa production. Les sujets sont puisés dans la nature d'Ajoie. Très prisées, les vues du château de Porrentruy sont peintes à plusieurs reprises.
L'art du portrait fait aussi sa renommée (et son gagne-pain). De nombreux notables et hauts dignitaires de l'église se font immortaliser par l'artiste. Les paroisses lui commandent aussi des sujets religieux. On retrouve la signature du peintre dans l'église d'Asuel, la chapelle de Lorette, celle de Saint-Fromont à Bonfol.
(...)
Quand l'impressionnisme éclate «Il y a deux Léon Prêtre»
«Il y a deux Léon Prêtre», affirme Joseph Chalverat. Les deux séjours de l'artiste bruntrutain à Paris lui permettent de vivre quelques-unes des heures les plus décisives de l'histoire de l'art.
L'impressionnisme détrône la peinture classique. Léon Prêtre ne suit pas le mouvement.
Pourtant, à la fin de sa carrière, ses oeuvres deviennent plus libres, plus audacieuses dans les couleurs.
Un livre sort de presse lundi Joseph Chalverat, ancien professeur au lycée cantonal, signe avec Michel Hänggi, historien de l'art et écrivain, une recherche autour de Léon Prêtre qui sortira dans la collection L'art en oeuvre de la Société jurassienne d'émulation.