Bachmann Otto
(1915-1996)
Huile sur panneau, 1991
Grand format
64 cm x 104 cm
En parfait état
Cadre d'origine offert (en l'état)
Oeuvres d'Otto Bachmann en vente sur notre site
Ref: E84B
Otto Bachmann (1915-1996)
Artiste peintre lucernois
La famille paternelle était installée depuis des générations à Buchholterberg BE. La mère était originaire de Walser.
Otto Bachmann a passé sa jeunesse à Lucerne, où il a également fréquenté l'école. Il a ensuite fait un apprentissage de graphiste et a trouvé à l'école des arts et métiers de Lucerne, en la personne de Max von Moos (1903-1979), un mentor prudent qui a reconnu et encouragé très tôt son talent. Après avoir terminé son apprentissage, il déménagea à Zurich où il trouva un emploi dans l'agence de publicité Althaus. Mais le travail de bureau, avec ses horaires réguliers et son revenu assuré, ne lui convenait guère ; l'indépendance et la liberté artistique lui manquaient. Il a donc quitté son emploi et s'est lancé dans la peinture indépendante. S'ensuivirent de dures années de lutte pour l'identité artistique, mais aussi pour la reconnaissance publique et la survie.
En 1943, le premier dossier Faust a permis une grande percée. Il contenait douze planches de 35 × 45 cm sur le "Faust" de Goethe et fut édité à 450 exemplaires par la maison d'édition Morgarten Conzett & ; Huber à Zurich. La préface d'Albert J. Welti (1894-1965) est une interprétation inspirée des dessins et un hommage prudent du conteur et peintre âgé à son jeune collègue. Il conclut par ces mots : "Bachmann a apporté avec ces feuilles la preuve qu'il sait se plonger dans une poésie comme rarement personne. Mais le fait qu'il devienne créateur en lisant ne profite pas seulement à lui-même, mais aussi au monde qui l'entoure. Nous avons donc des raisons d'être reconnaissants avec lui pour l'action bienveillante d'une haute grâce".
Otto Bachmann voyageait souvent. Jeune, il écrivait déjà à sa sœur aînée : "Je ne voudrais que voyager et peindre". Dès son plus jeune âge, il a voyagé dans toute l'Europe. Pour gagner un peu d'argent, il se joignait souvent à des cirques itinérants. C'est là qu'il a trouvé des motifs et des inspirations pour ses arlequins, colombins, saltimbanques et le monde du cirque, qui ont nourri son imagination jusqu'à un âge avancé.
En 1944, il s'installe à Ascona (Tessin) où il décède.
En 1965, il se marie à Zurich avec Angelika Gesemann.
En 1995, Bachmann a reçu le "Premio Cultura" de la commune d'Ascona. A cette époque, il souffrait d'une leucémie. En 1996, à presque 81 ans, il est décédé et il a été enterré dans le cimetière d'Ascona.
Les peintres préférés de Bachmann étaient Raphaël (1483-1520) et Ingres (1780-1867). Il estimait et admirait Jérôme Bosch (1450-1516) et Francisco Goya (1746-1828). Le but et l'idéal de son travail étaient : Réunir à la perfection le contenu, la couleur et la forme. Sa signature était reconnaissable entre toutes. Il n'appartenait à aucune école de peinture ni à aucun groupe d'artistes. Il ne peignait généralement pas de paysages, de natures mortes ou de portraits.
L'arrière-plan de ses tableaux était souvent des scènes imaginaires et virtuelles. Son univers thématique était la scène, le carnaval et le monde du cirque.
Qu'il s'agisse de compositions riches en personnages ou d'individus, il puisait souvent dans le monde mythologique ou religieux profond.
En 1940, il a peint "le calme sur la fuite", plus tard "la tentation de saint Antoine", "Apollon et Marsyas" "Bataille des Amazones", autant de sujets qui animaient sa riche imagination.
L'élégance de son trait ainsi que la délicatesse et l'harmonie de ses couleurs ont fait de lui un illustrateur de livres très apprécié.
En 1942, il illustre "Wirkliches und Wunderbares, Geschichten um Andersen" de E. von Schulthess, en 1943 "Vorwiegend heiter, Tröstliches, Untröstliches" de Ernst Mummenthaler.
Il convient de mentionner les éditions bibliophiliques comme le deuxième dossier Faust, "une danse macabre" avec Hans Roelli, "Treulieb" de Clemens Brentano, "Liebesgeschichten aus 1001 Nacht" (1955), "Reigen" d'Arthur Schnitzler, ou "Die Locke der Berenike" de Catulle.
Tout au long de sa vie, Bachmann a participé à d'innombrables expositions en Suisse et à l'étranger.
Dès 1943, le Cabinet des estampes de l'EPF de Zurich présentait ses dessins.
En 1950, il a exposé chez Carreiro à Paris. D'autres ont suivi à Düsseldorf, Munich, New York, la galerie Hammer, Boston, Chicago, Miami et d'autres centres d'art.
Ses oeuvres sont présentées au Kunsthaus Lempertz à Cologne; dans le hall d'entrée du bâtiment Publicitas de la Bahnhofstrasse à Zurich.
Bachmann était un créateur assidu, assis chaque jour devant son chevalet.
Otto Bachmann (1915-1996)
Luzerner Kunstmalers
Die väterliche Familie war seit Generationen in Buchholterberg BE ansässig. Die Mutter war eine gebürtige Walserin.
Die Jugend verbrachte Otto Bachmann in Luzern wo er auch die Schulen besuchte. Anschliessend absolvierte er eine Grafikerlehre und fand in der Luzerner Kunstgewerbeschule in Max von Moos (1903–1979) einen umsichtigen Mentor, der seine Begabung früh erkannte und förderte. Nach Abschluss der Lehre zog er nach Zürich, wo er bei der Werbeagentur Althaus eine Stelle fand. Doch der Bürobetrieb mit seiner geregelten Arbeitszeit und gesichertem Einkommen sagten ihm wenig zu; ihm fehlte die Unabhängigkeit und die künstlerische Freiheit. Er gab seine Stelle auf und betätigte sich als freischaffender Maler. Es folgten harte Jahre des Ringens um die künstlerische Identität, aber auch um öffentliche Anerkennung und das nackte Überleben.
Im Jahre 1943 gelang der grosse Durchbruch mit der ersten Faustmappe. Sie enthielt zwölf 35 × 45 cm grosse Tafeln zu Goethes „Faust“ und erschien in einer Auflage von 450 Stück im Morgartenverlag Conzett & Huber Zürich. Das Geleitwort von Albert J. Welti (1894–1965) ist eine inspirierte Deutung der Zeichnungen und eine behutsame Huldigung des älteren Erzählers und Malers an seinen jungen Kollegen. Es schliesst mit den Worten: „Bachmann hat mit den vorliegenden Blättern den Beweis geliefert, dass er es versteht, sich in eine Dichtung hineinzulesen, wie selten einer. Dass er aber über dem Lesen zum Schöpfer wird, kommt nicht nur ihm selber, sondern auch seiner Mitwelt zugute. Wir haben daher Grund, mit ihm zusammen für das gütige Walten einer hohen Gnade dankbar zu sein.“
Otto Bachmann reiste oft. Seiner älteren Schwester schrieb er schon als Jüngling: „Ich möchte am liebsten nur reisen und malen.“ Bereits in jungen Jahren war er auf Wanderschaft in ganz Europa. Um etwas Bargeld zu verdienen schloss er sich dabei öfters Wanderzirkussen an. Hier fand er auch Motive und Anregungen für seine Harlekine, Colombinen, Gaukler und die Zirkuswelt, die seine Fantasie bis ins hohe Alter beflügelten. Im Jahre 1944 übersiedelte er nach Ascona, wo er auch verstarb. Am 27. August 1965 heiratete er in Zürich Angelika Gesemann. 1995 erhielt Bachmann den „Premio Cultura“ der Gemeinde Ascona. Zu dieser Zeit war er bereits krank. Er litt an Leukämie und starb am Sonntag. 18. Februar 1996, fast 81 Jahre alt. Er wurde auf dem Friedhof von Ascona begraben.
Bachmanns liebste Maler waren Raffael (1483–1520) und Ingres (1780–1867). Hochschätzte und bewunderte er Hieronymus Bosch (1450–1516) und Francisco Goya (1746–1828). Ziel und Ideal seines Schaffens waren: Inhalt, Farbe und Form in Vollkommenheit zu vereinen. Unverkennbar war seine Handschrift.
Er gehörte keiner Malschule oder Künstlergruppe an. Er malte gewöhnlich keine Landschaften, Stillleben oder Porträts. Hintergrund seiner Bilder waren oft imaginäre, virtuelle Schauplätze. Seine Themenwelt war die Bühne, der Karneval und die Zirkuswelt. Ob figurenreiche Kompositionen oder Einzelpersonen, oft schöpfte er aus der tiefgründigen mythologischen oder religiösen Welt. 1940 malte er „die Ruhe auf der Flucht“, später „die Versuchung des hl. Antonius“, „Apollo und Marsyas“ „Amazonenschlacht“, alles Sujets, welche seine reiche Phantasie belebten.
Die elegante Linienführung sowie die zarte Farbgebung und die Harmonie der Farben liessen ihn zu einem geschätzten Buchillustrator werden.
1942 illustrierte er „Wirkliches und Wunderbares, Geschichten um Andersen“ von E. von Schulthess, 1943 Ernst Mummenthalers „Vorwiegend heiter, Tröstliches, Untröstliches“. Erwähnenswert sind die bibliophilen Ausgaben wie die zweite Faustmappe, „ein Totentanz“ mit Hans Roelli, „Treulieb“ von Clemens Brentano, „Liebesgeschichten aus 1001 Nacht“ (1955), Arthur Schnitzlers „Reigen“, oder „Die Locke der Berenike“ von Catull. Bachmann beteiligte sich während seines ganzen Lebens im In- und Ausland an unzähligen Ausstellungen.
Bereits 1943 zeigte die Graphische Sammlung der ETH Zürich seine Zeichnungen.
1950 stellte er bei Carreiro in Paris aus. Weitere folgten in Düsseldorf, München, New York, Hammer-Galerie, Boston, Chicago, Miami und anderen Kunstzentren.
Öffentlich zugängliche Standorte seiner Werke sind das Kunsthaus Lempertz in Köln und die Eingangshalle des Publicitas-Gebäudes an der Bahnhofstrasse in Zürich.
Bachmann war ein fleissiger Schaffer, der täglich an der Staffelei sass.