Humbert Charles
(1891-1958)
Huile sur toile datant des années 1930
Grand format
81 cm x 64 cm
En parfait état
Sans cadre
Oeuvres de Charles Humbert en vente sur notre site
Notre page sur l'artiste Charles Humbert
Ref: E157-18
Charles Humbert (1891-1958)
Artiste peintre, bibliophile, né au Locle et mort à La Chaux-de-Fonds.
C’est au Locle qu’il passe ses années d’enfance et de jeunesse. Il y suit sa scolarité et montre très tôt des talents artistiques tant musicaux que picturaux.
Entre 1906 et 1911, Charles Humbert fréquente l’Ecole d’art de La Chaux-de-Fonds et suit le Cours supérieur de Charles L’Eplattenier.
Après l’obtention du brevet d’enseignement du dessin, Charles Humbert séjourne à Paris puis en Italie du Nord, étudiant surtout les grands peintres italiens, tels Giotto, Raphaël et Léonard de Vinci, mais aussi les contemporains.
En 1914, il revient à La Chaux-de-Fonds pour s’y fixer définitivement. Par sa vaste culture, il marque profondément la vie culturelle et artistique de la ville.
Charles Humbert est notamment une des figures centrales de la revue Les Voix, qui paraît à La Chaux-de-Fonds de 1919 à 1920 et à laquelle ont contribué peintres, musiciens et écrivains chaux-de-fonniers, dont Madeleine Woog (1892-1929), peintre, qu’il épouse à cette époque. Cette effervescence intellectuelle est d’ailleurs illustrée dans Le concert sans orchestre, roman de Jean-Paul Zimmermann.
Les oeuvres laissées par Charles Humbert affichent une grande diversité, tant par les différentes techniques employées, que par le choix de ses sujets.
Outre la peinture sur chevalet, il s’est intéressé à de nombreuses techniques telles que la mosaïque, la fresque, le dessin et l’illustration de livres.
Source : Bibliothèque de Neuchâtel
Hyacinthe Rigaud (1659-1743)
Peintre catalan puis français, spécialisé dans le portrait, né Jacint Francesc Honorat Matias Rigau-Ros i Serra à Perpignan le 18 juillet 1659 et mort à Paris (paroisse Saint-Roch) le 29 décembre 1743.
Né dans la province du Roussillon, Jacint Rigau, dont l'orthographe fut francisée en Hyacinthe Rigaud, est considéré comme l’un des plus célèbres portraitistes français de la période classique. Pour Jacques Thuillier, professeur au Collège de France : « Hyacinthe Rigaud fut l’un de ces peintres français qui sous l’Ancien Régime connurent comme portraitistes la plus haute célébrité. Cette admiration était méritée à la fois par l’abondance de l’œuvre et par sa constante perfection. »
Rigaud doit sa célébrité à la fidélité de la dynastie des Bourbons, dont il peint les effigies sur quatre générations. Il recrute l'essentiel de sa clientèle parmi les milieux les plus riches, parmi les bourgeois, financiers, nobles, industriels et ministres.
Son œuvre livre une galerie de portraits quasi complète des dirigeants du royaume de France entre 1680 et 1740. Une partie de sa production, cependant minoritaire, est néanmoins constituée de personnages plus discrets : proches, amis, artistes ou simples commerçants.
Indissociable de son portrait de Louis XIV en costume de sacren, Rigaud a côtoyé tous les grands ambassadeurs de son siècle et quelques monarques européens.
Le nombre exact de tableaux peints par cet artiste reste disputé, car son catalogue est très fourni, mais les spécialistes s'accordent sur le fait qu’il a fréquenté plus de mille modèles différents. À cela s’ajoute le nombre élevé de copies consignées dans le livre de comptes de l’artiste, qui ne mentionne pourtant pas quelques centaines d’autres toiles retrouvées depuis sa publication en 1919.
Petit-fils de peintres-doreurs en Roussillon, formé dans l’atelier paternel de tailleur d'habits, Hyacinthe Rigaud se perfectionne auprès d’Antoine Ranc à Montpellier à partir de 1671, avant de gagner Lyon quatre ans plus tard. C’est dans ces deux cités qu’il se familiarise avec la peinture flamande, hollandaise et italienne, celle des Rubens, Van Dyck, Rembrandt ou Titien, dont il collectionne plus tard les œuvres.
Arrivé à Paris en 1681, il obtient le prix de Rome en 1682, mais ne fait pas le voyage à Rome, sur les conseils de Charles Le Brun.
Reçu à l'Académie royale de peinture et de sculpture dès 1700, il gravit tous les échelons de cette institution jusqu’à sa démission en 1735.
Selon l'écrivain d'art français Louis Hourticq, « Rigaud, en mourant, laisse une galerie de grands personnages avec lesquels notre imagination peuple maintenant la galerie des Glaces ; Rigaud est nécessaire à la gloire de Louis XIV et il participe à ce rayonnement d’un règne dont il a fixé la majesté. » Véritables « photographies », visages que Diderot qualifiait de « lettres de recommandation écrites dans une langue commune à tous les hommes », les œuvres de Rigaud peuplent aujourd’hui les plus grands musées du monde.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Hyacinthe_Rigaud